A l'heure où nous prônons la biologie et les neuro sciences en psychiatrie, à l'heure où la fondation Fondamental s'emploie à soutenir toutes ces recherches, avançant de plus en plus de statistiques jamais contredites, à l'heure où l'on considère comme un espoir le dépistage de la maladie bipolaire par un simple test adn, je me questionne. Car oui, on peut être patient et se questionner. (...)
Depuis mon retour d'escapade à Bilbao, je m'ennuie. Je bulle, je fume trop de cigarettes, je me recouche car bien entendu je me couche trop tard et en plus je culpabilise.
Pourtant je suis en vacances. Pourtant j'ai le droit de ne rien faire et de m'ennuyer. Il fait beau dehors et je reste pourtant dans mon nid. J'entends la petite voix qui me dit :
" Mr. MAMADOU, Voyant Médium d'une grande compétence, Grand Médium Africain, spécialiste retour d'affection est parmi vous !
- Retour absolu de l'être aimé
- Retour de l'être aimé quelle qu'en soit "la nature, d'ailleurs. Homme, femme, chien, chienne, lapin, lapine...
Aux dons surnaturels, il est enfin là pour vous qui avez des problèmes. "
Ah, en voilà une question qu'elle est bonne !
Lors de mes pérégrinations sur le net, je suis tombée sur le documentaire de " Développement personnel " : La puissance de l'intention.
4 coach interrogés sur leur pratique pour aider les personnes en souffrance psychique, à aller mieux.
Le 1er pose cette interrogation, qui a été le point de départ de toute sa remise en question tandis qu'il traversait une dépression. Un ami lui ayant demandé s'il avait envie d'aller bien.
Parler de soi, d'accord, mais pas toujours de la maladie et pas tout le temps. Cela peut vite devenir une habitude car je vis ces symptômes au quotidien. Avant je ne savais pas ce que j'avais mais je faisais chier mon entourage, j'étais souvent un problème. A présent que je sais, que j'en parle, que je suis consciente de mes troubles, il me semble souvent que je leur donne trop d'importance. Mais en même temps, comme dirait notre Président, mes réflexions vont plus loin et m'ouvrent...
Bien-sûr, il y a toujours pire. Nous pouvons bénéficier d'un traitement et d'une reconnaissance de la maladie, et c'est une grande avancée.
Pour autant, au même titre qu'une personne souffrant de dépression ou de toute autre maladie qui la suivra toute sa vie, nous avons parfois des périodes de doutes, de résignation, de colère, de tristesse, de craintes... nous conduisant au désespoir. Car l'espoir est comme une vague, il va et vient au fil de nos variations d'humeur.
Les problèmes de sommeil sont souvent récurrents chez les personnes en souffrance psychique et particulièrement dans la maladie bipolaire.
Difficulté à se coucher avant 23h parce que notre horloge biologique est décalée, le train du sommeil passe plus tard. La qualité du sommeil est souvent médiocre : difficulté d'endormissement ou micro réveils, insomnie, cauchemars, apnées du sommeil, douleurs ... au réveil la fatigue est plus intense qu'au coucher.
Avant le diagnostic, j'ai pu constater que plus les années passaient, plus j'avais de troubles cognitifs, particulièrement à la suite d'événements traumatiques ( deuils, ruptures ) qui occasionnaient systématiquement une grave dépression. Après la mort de mon petit ami, puis celle de mon père, je me suis retrouvée en décrochage scolaire.